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Première partie - "Parenthèse
historique" :
En 1934,
Augusto Monaco désireux de construire une
monoplace éligible à concourir en formule
750Kg, qui est la règle en vigueur pour les
voitures de Grand-Prix entre 1934 et 1937,
s'associe au pilote et ingénieur Giulio Aymini
afin de la concevoir.
Rapidement les deux hommes
reçoivent le soutien de Giovanni Agnelli, le
président des usines FIAT. Monaco et Aymini
peuvent utiliser les infrastructures de l'usine
Lingotto à Turin. Le bloc propulseur, un 16
cylindres deux-temps de 3982 cm3, 16 cylindres en
étoile de 250 cv. à 6000 tours/minute peut
ainsi être testé. Mais les essais sont peu
concluants et révèlent de nombreux problèmes
de conception. Giovanni Agnelli décide alors de
se retirer du projet.
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Photo 1 à Photo 4 : La
Monaco-Trossi lors des essais à Monza en juillet 1935.
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Mais
Augusto Monaco ne se décourage pas et parvient
à persuader le comte Carlo Felice Trossi de se
joindre au projet. Ce dernier n'hésite pas à
aménager dans son château de Gaglianico dans la
région du Piémont, un atelier mécanique
richement équipé. Le comte Revelli, ami du
comte Trossi, est chargé de dessiner la
carrosserie fuselée de la voiture.
La monoplace est engagée pour le GP
d'Italie qui se disputera à Monza le 8 septembre
1935. C'est le comte Carlo Felice Trossi qui en
sera le pilote. La voiture est présentée en
juillet 1935 à Monza lors d'essais publics. Les
formes générales de la voiture surprennent les
spectateurs, son aspect fait penser à un avion
sans ailes. Mais les essais sont catastrophiques.
Le moteur envoie sa puissance sur les roues avant
et la voiture se montre sous-vireuse à cause
d'une mauvaise répartition des masses. Le moteur
suralimenté par deux compresseurs Zoller et
refroidit par air chauffe énormément, les
bougies sont détruites par la chaleur dégagée.
Le carénage du moteur est enlevé mais le
problème de surchauffe persiste. Seul le
système de freinage à tambours mû par
hydraulique sur les quatre roues semble être
efficace.
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Photo 1 & 2 : La
Monaco-Trossi lors des essais à Monza en juillet 1935.

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Les
résultats sont décevants et la frustration est
grande. Finalement l'équipe décide de retirer
la voiture de la liste des engagés pour le GP
d'Italie 1935.
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Seconde partie - La
réalisation de la miniature :
Débutant
d'une page blanche, et après avoir rassembler
une documentation photographique, la première
étape consiste à calculer les différentes
dimensions de la voiture.
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Je forme
ensuite les formes générales du modèle dans de
la pâte à modeler auto-durcissante qui me
servira à la création du moule. Pour réaliser
le moule, je fabrique un coffrage en Lego dont je
recouvre le fond de plastiline. Puis je place la
miniature en pâte à modeler dedans et je
l'enfonce légèrement. Je coule ensuite du
silicone-caoutchoux dessus. Une fois sèche, la
première partie du moule est retirée et je
renouvelle l'opération pour la deuxième partie
du moule qui correspond à la partie enfoncée
dans la plastiline, sauf que cette fois c'est la
première partie du moule qui remplace la
plastiline dans le coffrage. Pour éviter que les
deux parties du moule en silicone ne se soudent
lors de cette seconde étape, la première partie
est généreusement recouverte de vaseline.
Après démoulage de la matrice, j'obtiens une
épreuve "négative" de la voiture.
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Je coule
dans le moule de la résine polyester que je
laisse sécher vingt-quatre heures. Après
démoulage, la pièce obtenue est ébavurée à
l'aide de la Dremel.
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Le poste de
conduite est creusé, puis la coque est
recouverte de mastic universel. S'ensuit un long
travail de ponçage à la toile émeri afin de
donner ses formes à la voiture. A l'aide d'une
pointe sèche je positionne l'emplacement des
axes des roues. Un montage à blanc des roues me
permet de corriger les défauts de carrosserie,
de parallélisme et d'assiette.
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Le capot de
protection du moteur est découpé dans un tube
en cuivre d'un diamètre de 16 mm. Je perce
ensuite sur sa circonférence huit trous pour le
passage des fils de bougies. Puis la voiture est
peinte en rouge (Réf MOTIP : 41630).
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J'accessoirise
ensuite le poste de conduite. Le tableau de bord
est découpé dans un morceau de carte plastique.
Le volant et le siège sont récupérés sur un
ancien modèle. Ce dernier est légèrement
retravaillé. Les roues avant et arrière sont
fixées et "l'assiette" de la voiture
définitivement immobilisée. Les axes de roues
reçoivent ensuite les durites de frein et les
tirants de suspensions
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Les
culasses sont réalisées en collant cinq
morceaux de carte plastique les uns sur les
autres qui ensuite sont limés pour leur donner
la forme voulue. Puis les huit culasses sont
fixées en étoile sur une jante de formule 1
récupérée sur un vieux kit en plastique de
marque Heller. la jante est retravaillée, les
trous sont bouchés et les bords adoucis. Les
échappements sont faits avec du fil en cuivre de
1,5 mm².
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Pour la
réalisation des bougies, j'utilise du fil de fer
et de l'isolant électrique. Je prends ensuite la
liberté de placer des numéros de course sur la
voiture. Les décals proviennent d'une planche
générique. C'est le numéro huit qui est
choisit et qui correspond à son numéro
d'engagement et donc au numéro de course que la
monoplace aurait porté si elle avait participé
au GP d'Italie 1935.
Le saute-vent est découpé dans un
blister rigide et translucide. Le support est
fait en carte plastique. Les deux éléments sont
collés avec de la colle "Koltout
Extrême" qui devient transparente en
séchant et est plus résistante que le
vernis-colle habituellement utilisé.
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Différentes
vues du modèle fini.
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La
Monaco-Trossi du Comte Carlo Felice Trossi
inscrite au GP d'Italie 1935.
Racing Karr Models 035 (Réf : RKF035).
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