ANuméro d'archive : KIT - 04 - 2015 de Juin/Juillet 2015.

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Première partie - "Parenthèse historique" :

À la fin de la Seconde Guerre mondiale, les troupes soviétiques ramènent dans leurs bagages de nombreuses prises de guerre d'Allemagne. Parmi celles-ci se trouvent des fusées V2 qui serviront au développement du programme spatial, mais également des voitures de course.

Ces voitures servent à organiser des épreuves automobiles dans le pays et devant l'engouement du public, les dirigeants du parti décident d'organiser un championnat de formule libre. Certains constructeurs Russes se lancent dans la construction de monoplaces. Le fabricant Moskvich grâce à son ingénieur Gladilin est le premier en 1955 à présenter une voiture spécialement conçue pour la course automobile : la G1 . Mais le plus souvent les monoplaces qui s'alignent sur les lignes de départ sont des bricolages résultant de la préparation d'un châssis équipé d'un moteur sur lequel est placé une carrosserie aéro, et dont la compression du bloc propulseur est augmentée. À cela s'ajoute, dans le meilleur des cas, le rajout d'un échappement spécial compétition.

Photo 1 : Sokol Type 650 (de conception Auto-Union Type D) - Photo 2 : Moskvich G1 (1955) - Photo 3 : GAZ GA-22 (1958)
Photo : Rak 62 - GP de Leningrad (1962)



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En 1960, Le championnat russe adopte les règles de la formule 1 fixées par la F.I.A. C'est la fin des voitures bricolées. La Russie entend ainsi contester la suprématie des Occidentaux dans le domaine de la course automobile. Valery Shakhverdov au volant d'une GAZ Volga HA-22 devient à la fin de la saison le premier champion Russe. Après une interruption de deux ans, le championnat revient en 1963 et célèbre la victoire de Yuri Chvirov sur une Moskvich G4. La compétition continuera jusqu'en 1976 avec un intermède en 1968. Le championnat comporte peu de course, entre deux et quatre épreuves par saison, voire même une seule comme en 1970.

En 1970 toujours, la relative ouverture du bloc de l'Est permet au pilote Yuri Andrejev d'importer d'Italie et de faire courir un châssis de formule 3 de la marque De Sanctis propulsé par un bloc Ford Cosworth. Mais la domination de la monoplace est si écrasante en course qu'il est décidé de créer une taxe pour l'engagement d'un châssis ou d'un moteur non originaire du bloc Soviétique. Cette taxe est si exorbitante que cela dissuade tous les concurrents d'utiliser autre chose qu'un châssis ou un moteur soviétique.

Photo 1 : KVN 1300G (1963) - Photo 2 : Melkus 63 - GP de Kaunas (1966) - Photo 3 : Estonia 16 M (1971) - Photo 4 : Moskvich G5 (1974)



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Si depuis 1960, la Russie se conforme, avec quelques arrangements, aux règles de la formule 1 éditées par la F.I.A, à la fin de la saison 1976, elle décide de créer une formule libre et d'éditer son propre règlement. Cette décision est essentiellement portée par le fait que les voitures engagées lors des derniers championnats ne correspondaient plus aux règles de la formule 1 et étaient en majeure partie issues de la formule Vostock d'Estonie. Ce championnat russe ne fut jamais reconnu par la Fédération Internationale du Sport Automobile.

Seconde partie - La réalisation de la miniature :

Je vais me servir comme base pour cette réalisation de la Porsche 804 de Dan Gurney au GP de Grande-Bretagne 1962 au 1/43 éditée par RBA.



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La voiture est entièrement démontée puis décapée au Solvapeint. A l'aide de la Dremel, je forme les passages des roues avant et j'enlève de la matière aux niveaux du museau et de la partie arrière. Pour donner sa forme à la monoplace j'utilise du mastic de remplissage. Puis après séchage, celui-ci est poncé à la Dremel afin d'obtenir les volumes désirés.



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Je passe ensuite une couche d'apprêt afin de faire ressortir les défauts de symétrie et les inégalités d'épaisseurs. Les ajustements sont réalisés par un ponçage fin à la main à l'aide de papier de verre triple 0. Des essais de montage à blanc sur le châssis permettent de contrôler les derniers détails de finitions. Je monte sur le châssis les éléments de suspensions fait à l'aide de corde à piano, de carte plastique et de fils téléphoniques.



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Les entrées d'air sont découpées dans un tube aluminium dont le diamètre extérieur est réduit de façon à loger les quatre entrées dans l'espace latérale. Puis la voiture est peinte en blanc ( Réf MOTIP : HIGH GLOSS WHITE)



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La décoration est réalisée avec des décalcomanies issues de "planches couleur". Les numéros de course du modèle original étant de simples bandes de scotch noires collées sur la carrosserie, je découpe de fines bandes de décals afin de créer les chiffres. La voiture est ensuite verni (Réf MOTIP : CLEAR VARNISH) afin de protéger les décals et la peinture. Puis je fixe le châssis, préalablement peint en noir satin (Réf MOTIP : SEMI GLOSS BLACK) à la coque. L'équilibre de la voiture est vérifié sur une petite plaque de marbre.



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La grille du radiateur est faite avec du grillage très fin (Réf : Tamiya PG 23) Les échappements sont réalisés avec un tube en laiton. Puis je fixe l'arceau de sécurité, le siège et le saute-vent.



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Aperçu du modèle fini à côté du modèle qui a servi de base à cette réalisation.



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Différentes vues du modèle fini.



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La Racing Karr Models 033 (Réf : RKF033).



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