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Première partie - "Parenthèse
historique" :
À la fin
de la Seconde Guerre mondiale, les troupes
soviétiques ramènent dans leurs bagages de
nombreuses prises de guerre d'Allemagne. Parmi
celles-ci se trouvent des fusées V2 qui
serviront au développement du programme spatial,
mais également des voitures de course.
Ces voitures servent à organiser
des épreuves automobiles dans le pays et devant
l'engouement du public, les dirigeants du parti
décident d'organiser un championnat de formule
libre. Certains constructeurs Russes se lancent
dans la construction de monoplaces. Le fabricant
Moskvich grâce à son ingénieur Gladilin est le
premier en 1955 à présenter une voiture
spécialement conçue pour la course automobile :
la G1 . Mais le plus souvent les monoplaces qui
s'alignent sur les lignes de départ sont des
bricolages résultant de la préparation d'un
châssis équipé d'un moteur sur lequel est
placé une carrosserie aéro, et dont la
compression du bloc propulseur est augmentée. À
cela s'ajoute, dans le meilleur des cas, le
rajout d'un échappement spécial compétition.
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Photo 1 : Sokol Type 650 (de
conception Auto-Union Type D) - Photo 2 : Moskvich
G1 (1955) - Photo 3 : GAZ GA-22 (1958)
Photo : Rak 62 - GP de Leningrad (1962)
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En 1960, Le
championnat russe adopte les règles de la
formule 1 fixées par la F.I.A. C'est la fin des
voitures bricolées. La Russie entend ainsi
contester la suprématie des Occidentaux dans le
domaine de la course automobile. Valery
Shakhverdov au volant d'une GAZ Volga HA-22
devient à la fin de la saison le premier
champion Russe. Après une interruption de deux
ans, le championnat revient en 1963 et célèbre
la victoire de Yuri Chvirov sur une Moskvich G4.
La compétition continuera jusqu'en 1976 avec un
intermède en 1968. Le championnat comporte peu
de course, entre deux et quatre épreuves par
saison, voire même une seule comme en 1970.
En 1970 toujours, la relative
ouverture du bloc de l'Est permet au pilote Yuri
Andrejev d'importer d'Italie et de faire courir
un châssis de formule 3 de la marque De Sanctis
propulsé par un bloc Ford Cosworth. Mais la
domination de la monoplace est si écrasante en
course qu'il est décidé de créer une taxe pour
l'engagement d'un châssis ou d'un moteur non
originaire du bloc Soviétique. Cette taxe est si
exorbitante que cela dissuade tous les
concurrents d'utiliser autre chose qu'un châssis
ou un moteur soviétique.
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Photo 1 : KVN 1300G (1963) -
Photo 2 : Melkus 63 - GP de Kaunas (1966) - Photo 3 :
Estonia 16 M (1971) - Photo 4 : Moskvich G5 (1974)
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Si depuis
1960, la Russie se conforme, avec quelques
arrangements, aux règles de la formule 1
éditées par la F.I.A, à la fin de la saison
1976, elle décide de créer une formule libre et
d'éditer son propre règlement. Cette décision
est essentiellement portée par le fait que les
voitures engagées lors des derniers championnats
ne correspondaient plus aux règles de la formule
1 et étaient en majeure partie issues de la
formule Vostock d'Estonie. Ce championnat russe
ne fut jamais reconnu par la Fédération
Internationale du Sport Automobile.
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Seconde partie - La
réalisation de la miniature :
Je vais me
servir comme base pour cette réalisation de la
Porsche 804 de Dan Gurney au GP de
Grande-Bretagne 1962 au 1/43 éditée par RBA.
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La voiture
est entièrement démontée puis décapée au
Solvapeint. A l'aide de la Dremel, je forme les
passages des roues avant et j'enlève de la
matière aux niveaux du museau et de la partie
arrière. Pour donner sa forme à la monoplace
j'utilise du mastic de remplissage. Puis après
séchage, celui-ci est poncé à la Dremel afin
d'obtenir les volumes désirés.
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Je passe
ensuite une couche d'apprêt afin de faire
ressortir les défauts de symétrie et les
inégalités d'épaisseurs. Les ajustements sont
réalisés par un ponçage fin à la main à
l'aide de papier de verre triple 0. Des essais de
montage à blanc sur le châssis permettent de
contrôler les derniers détails de finitions. Je
monte sur le châssis les éléments de
suspensions fait à l'aide de corde à piano, de
carte plastique et de fils téléphoniques.
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Les
entrées d'air sont découpées dans un tube
aluminium dont le diamètre extérieur est
réduit de façon à loger les quatre entrées
dans l'espace latérale. Puis la voiture est
peinte en blanc ( Réf MOTIP : HIGH GLOSS WHITE)
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La
décoration est réalisée avec des
décalcomanies issues de "planches
couleur". Les numéros de course du modèle
original étant de simples bandes de scotch
noires collées sur la carrosserie, je découpe
de fines bandes de décals afin de créer les
chiffres. La voiture est ensuite verni (Réf
MOTIP : CLEAR VARNISH) afin de protéger les
décals et la peinture. Puis je fixe le châssis,
préalablement peint en noir satin (Réf MOTIP :
SEMI GLOSS BLACK) à la coque. L'équilibre de la
voiture est vérifié sur une petite plaque de
marbre.
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La grille
du radiateur est faite avec du grillage très fin
(Réf : Tamiya PG 23) Les échappements sont
réalisés avec un tube en laiton. Puis je fixe
l'arceau de sécurité, le siège et le
saute-vent.
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Aperçu du
modèle fini à côté du modèle qui a servi de
base à cette réalisation.
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Différentes
vues du modèle fini.
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La Racing Karr Models 033 (Réf
: RKF033).

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