AANuméro d'archive : KIT - 10 - 2023 de Mars 2023.

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Première partie - "Parenthèse historique" :

Chris Amon est né le 20 Juillet 1943 à Bulls en Nouvelle-Zélande. Fils unique d'un riche éleveur de moutons, il persuade ce dernier en 1960 de lui acheter une A40 Special avec laquelle il participe à quelques courses locales. Il acquiert ensuite une Cooper 1,5 litre et une antique Masérati 250F au volant desquelles il progresse. Le jeune pilote s'entraine régulièrement sur les terres de la ferme familiale. Sur une Cooper T51 son travail commence à payer et le pilote se fait une réputation. La Scudéria Véloce l'engage en 1962 pour la Lakeside International Race. Présent sur place, Reg Parnell, propriétaire de l'écurie Reg Parnell Racing le remarque et lui propose de venir courir en Europe sur ses monoplaces pour la saison 1963.

Photo 1 & 2 : Ford X1 - Los Angeles Times Grand-Prix (1965) - Photo 3 : Ford GT40 - 1000 Km du Nürburgring (1965)
Photo 4 : Ferrari 312/67 - GP des Etats-Unis (1967)



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Il court sur une Lola MK4A en 1963 et une Lotus 25 en 1964 avec laquelle il marque ses premiers points au championnat du monde lors du GP de Pays-Bas. Remplacé par Richard Attwood chez Parnell en 1965, Amon trouve refuge chez Mc Laren. Mais l'équipe de Bruce Mc Laren ne possède qu'une monoplace de Formule 1 ce qui oblige Chris Amon à ne participer qu'aux courses de la série Can Am pour le compte de l'écurie en 1965 et 1966. Il fera trois apparitions en GP durant ses deux années remplaçant Richard Attwood blessé chez Reg Parnell aux GP d'Allemagne et France en 1965 et en 1966 il remplacera chez Cooper Richie Ginther partie chez Honda pour le GP de France. Associé à Bruce Mc Laren, il remporte sur une Ford GT40 les 24 heures du Mans 1966. Au volant d'une Brabham BT11 alimentée par un vieux moteur 2 Litres BRM et engagée sous le nom Chris Amon Racing, il participe au GP d'Italie 1966 mais ne parviendra pas à se qualifier.

En 1967, il signe un contrat avec l'écurie Ferrari pour participer aux championnats du monde de Formule 1 et de Voitures de Sport. Il finit cinquième du championnat du monde de Formule 1 avec 20 points et remporte le titre au championnat du monde de Voitures de Sport en gagnant au volant d'une Ferrari 330-P4 et associé à Lorenzo Bandini les 24 heures de Daytona et les 1000 Km de Monza.

Photo 1 : Ferrari 312P - 1000 Km du Nürburgring (1969) - Photo 2 : Ferrari 312/69 - GP des Pays-Bas (1969)
Photo 3 : Tecno PA123/6 - GP de Belgique (1973)



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Il participe à la série Tasman 1968 sur une Ferrari 246T où après avoir gagné au GP de Nouvelle-Zélande et au Levin International, c'est Jim clark sur une Lotus 49T qui enlève la série. Il prend sa revanche l'année suivante en remportant la série sur une Ferrari Dino 246T/69 de la Scudéria Véloce devant la Lotus49B de la World Wilde Racing pilotée par Jochen Rindt. Les saisons de Formule 1 1968 et 1969 seront décevantes au volant d'une Ferrari 312 compétitive en qualification, mais manquant cruellement de fiabilité en course. Sur 17 GP, il doit abandonner à 10 reprises sur problèmes mécaniques. Il se tourne en 1970 vers la jeune écurie March où malgré des débuts prometteurs, enlevant en début de saison et hors championnat le Silverstone International Trophy, les résultats en championnat ne sont pas au rendez-vous. A la fin de la saison de nombreux désaccords avec les dirigeants de l'écurie Max Mosley et Robin Herd amènent Chris Amon à quitter l'écurie.

En 1971 et 1972, il évolue chez Matra conduisant des MS120B, MS120C et MS120D. Une fois de plus les résultats sont maigres et il se classe onzième en 1971 avec 9 points et dixième en 1972 avec 12 points. Matra se retire à la fin de la saison 1972 et Amon se retrouve sans volant. D'abord pressenti chez March, c'est Jean-Pierre Jarier qui obtient la place. Amon se résout à signer chez Tecno pour la saison 1973. Mais le projet de l'écurie quoique ambitieux se révèle un véritable échec et l'équipe se retire avant la fin du championnat. Amon participe avec Tyrrell au GP du Canada 1973 qu'il termine à la dixième place.Il remportera cette même année au volant d'une BMW 3.0 CSL les 6 heures du Nürburgring avec Joachim Stuck lors de la quatrième manche du Championnat européen de voitures de Tourisme.

Photo 1 : BMW 3.0 CSL - 6 heures de Nürburgring (1973) - Photo 2 : Amon AF101 - GP d'Espagne (1974)



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Pour la saison 1974 Chris Amon crée sa propre écurie et l'ingénieur Gordon Fowell conçoit la monoplace qui reçoit l'appellation Amon AF101. Mais la mise au point est laborieuse et prend du retard. Lorsque la voiture est prête, celle-ci se révèle non compétitive et Amon doit jeter l'éponge. Il finit la saison dans une écurie BRM agonisante.

En 1975, sa carrière de pilote est au point mort lorsque l'écurie Ensign lui propose de conduire une Ensign N175 aux GP d'Italie et d'Autriche. Amon saute sur l'occasion et est engagé pour participer à la saison 1976 pour le Team Ensign. Après un début de saison laborieux, les résultats de l'écurie s'améliore. Mais au GP d'Allemagne, suite à l'accident de Niki Lauda, Amon est très marqué et refuse de reprendre la course. Morris Nunn, directeur de l'écurie prend alors la décision de le renvoyer. Le pilote déclarera pour expliquer son retrait : "J'ai vu trop de gens brûler dans leur voiture de course. Lorsque vous avez connu Bandini, Schlesser, Courage et Williamson, un autre accident comme celui-là, c'est tout simplement de trop. C'est une décision personnelle."

Photo 1 : BRM P201 - GP du Canada (1974) - Photo 2 : Ensign N176 - GP de Belgique (1976) - Photo 3 : Ensign N176 - GP de Grande-Bretagne (1976)
Photo 4 : Toyota Camry Sportivo - Dunlop Targa New-Zealand (2003)



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Amon participe en 1977 au volant d'une Wolf-Dallara WD1 dans la série Can-Am à la course de St. Jovite disputée sur le circuit de Mont Tremblant. Ce pilote que la malchance a poursuivi tout au long de sa carrière, Mario Andretti disait de lui "S'il devenait entrepreneur de pompes funèbres, les gens cesseraient de mourir", se retire dans sa ferme familiale en Nouvelle-Zélande.
Il ne quitte pas pour autant le monde automobile, apparaissant à la télévision pour des essais de voitures de série, devient consultant pour Toyota en nouvelle-Zélande et participe épisodiquement à quelques rallyes.

Seconde partie - La réalisation de la miniature :

La seconde partie de ce dossier porte sur l'exposé de la première version de ce modèle que j'ai réalisé en 2009.
Je vais me servir comme base pour cette réalisation de la Ferrari 312 F1 Prova Modena de la marque Brumm (Réf : R294).



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La première étape consiste à démonter et décaper la miniature.



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L'aileron arrière est recyclé et me sert à créer le nouvel aileron avant sur les côtés du museau. Le moteur reçoit pour plus de réalisme les fils des bougies. La carrosserie est peinte en rouge (Réf : Motip 41630). L'aileron avant du modèle de base recyclé en aileron arrière est également peint dans le même ton de rouge.



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Lors du remontage, les détails du bloc moteur sont améliorés. Une figurine de Chris Amon, réalisée en résine, est également ajoutée au modèle.



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La boite à "rabiots" me permet, cette fois encore, de réaliser la décoration de la miniature.



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Aperçu du modèle fini à côté du modèle de base.



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La Racing Karr Models 006 (Réf : RKF006-2009)



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Troisième partie - Restauration de la miniature :

(Mise à jour mars 2023) : La voiture a connu une restauration. Les dérives avant ont été refaites avec des chutes de "photodécoupe". Le moteur et la carrosserie sont repeints, la décoration est refaite et corrigée et le pilote est supprimé.



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La version retravaillée de la Racing Karr Models 006 (Réf : RKF006-2009)



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