Les Mc laren MP4/15 se révèlent en début de saison plus rapide que les Ferrari, mais connaissent de nombreux problèmes de fiabilité. Michael Schumacher remporte les trois premiers GP de la saison et s'installe en tête du championnat. Le circuit de Silverstone voit le réveil des Mc laren qui enlèvent coup sur coup les GP de Grande-Bretagne et d'Espagne. Lors du GP d'Europe, Mika Hakkinen et Michael Schumacher affirment leurs prétentions au championnat du monde en éclipsant dans leur duel mano à mano le reste du plateau et laissent tous les autres pilotes à plus d'un tour. Mais le pilote Ferrari connaît plus de réussite que Mika Hakkinen et compte 24 points d'avance sur son rival à la mi-saison. Mais trois abandons consécutifs lors des GP de France, d'Autriche et d'Allemagne permettent à Mika Hakkinen de revenir à la hauteur du pilote allemand et même de posséder 8 points d'avance à 4 GP de la fin du championnat.

Au premier abord :

Même en regardant la monoplace proposée par Fabbri en 2004 de très loin, il est dificille de s'imaginer que la miniature est une Ferrari F1 2000 tant les lignes générales sont éloignées du modèle à l'échelle 1. Dès le début, on remarque que l'aileron avant qui devrait être en "flèche" est étrangement droit. Le passage d'air sous le museau est absent. Les déflecteurs latéraux sont plus proche de ceux de la Mc Laren MP4/15 que de la Ferrari. Les sorties d'échappements sont de simples points de peinture argentée, la caméra est oubliée et l'aileron arrière n'a pas non plus été épargné, puisque ce dernier repose sur un mât central de couleur rouge. On peut honnêtement se poser la question du pourquoi d'une telle réalisation.

Le modèle de la collection "Ferrari F1" est plus conforme à la réalité que celui proposé six ans plus tôt. On peut toutefois regretter que cette seconde reproduction manque de finesse et que l'aileron arrière soit traité de manière trop minimaliste.

Dans le détail :

Les trois miniatures bénéficient d'une décoration en tampographie. Ce qui est appréciable, parce-que contrairement aux décals qui se détériorent souvent au bout de quelques années, la tampographie résiste bien au passage du temps.

Sur l'exemplaire Fabbri de 2004, les principaux sponsors sont présents, et c'est déjà un exploit pour cette miniature. La couleur inexacte, car trop orangée, n'étonnera personne. Certains détails, tels que les antennes ou les "cornes" du capot moteur, sont inexistants. Le point positif, il en faut bien un, provient des pneus en caoutchouc souple qui sont tout à fait correct.

Sur le modèle sorti en 2010, la décoration, quoique complète, est réalisée assez grossièrement. La couleur rouge est cette fois trop foncée. Un regard plus approfondi nous dévoile de nombreux éléments traités un peu trop légèrement par le fabricant : roues, suspensions avant, antennes, échappements, aileron arrière.

Parlons argent :

Le prix moyen de la miniature Fabbri "Grand Prix" est de 10 euros. Certains professionnels, n'hésitent pas à en demander 20 euros. Ce qui est une abbération, tant les défauts de ce modèle sont criants.

Pour 13 euros en moyenne, la monoplace de la collection "Ferrari F1" est la plus attractive des trois pourvu que l'on ne soit pas trop regardant au niveau des finitions. A l'inverse du modèle Hot-wheels, sa côte a peu de chance d'évoluer.

En résumé :

Le modèle Hot-Wheels est le seul à nous proposer le pilote dans la monoplace. Les modèles dernièrement sortis dans la collection Hot-Wheels Elite ou la Storia d'Ixo, ne faisant pas parti de ce comparatif, sont eux aussi, comme les collections presse, sans pilote.

L'interprétation faîte par Fabbri en 2004 est totalement fausse. Les erreurs les plus grossières sont reproduites sur cette voiture. Cette miniature ressemble
plus à une plaisanterie qu'à un modèle de collection. Cette série presse nous a pourtant habitué à des modèles de bonnes factures. La réalisation de ce modèle totalement raté pose bien des interrogations.

Résultat :