AANuméro d'archive : ETD - 02 - 2022 de Février 2022

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Première partie - "Parenthèse historique" :

Bruce Mc Laren, né en 1937 à Auckland (Nouvelle-Zélande), débute sa carrière de pilote de Formule 1 à Monaco en 1959. En 1963, il crée sa propre écurie sous le nom Bruce Mc Laren Motor Racing Ltd. Cette écurie est destinée à engager des voitures en Can-Am et en série Tasmane. Lassé des résultats en constante perte de vitesse de l'ecurie Cooper Car Compagny, chez qui il court depuis son premier GP, il décide pour la saison 1966 d'engager ses propres monoplaces au championnat du monde de Formule 1. Les débuts sont laborieux, mais finalement au GP de Belgique 1968, Bruce Mc Laren apporte la première victoire à l'écurie. En 1969, Bruce Mc Laren et Denny Hulme, le second pilote, sont régulièrement sur le podium. Malheureusement Mc Laren se tue sur le circuit de Goodwood en Angleterre le 2 juin 1970 en testant l'un de ses prototypes de Can-Am

Photo 1 : Mc Laren M2B - GP de Monaco (1966) - Photo 2 : Mc Laren M6A - Players 200 Race (1967) - Photo 3 : Mc Laren M7A - GP des Pays-Bas (1968)



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Mc Laren - Les années 80 :

1980 est une fois de plus une année sans victoire pour l'écurie. Mécontent de ces résultats, le sponsor principal négocie au mois de novembre de la même année une fusion entre Mc Laren et l'écurie Project Four de formule 2 britannique qu'il soutient également. Cette écurie, fondée en 1976, est dirigée par Ron Dennis un ancien mécanicien de chez Cooper. L'homme prend immédiatement la direction de la nouvelle entité née de ce rapprochement. Ron Dennis amène avec lui John Barnard, l'un des plus talentueux ingénieurs de sa génération.

Dès la première année de l'ère Dennis, l'écurie se redresse et John Watson remporte le GP d'Angleterre 1981 sur la nouvelle monoplace: la MP4/1. En 1982, l'écurie continue son ascencion avec 4 victoires en course et une seconde place au championnat du monde constructeur. Conscient de la nécessité d'être propulsé par un moteur turbo, Dennis persuade Williams Backer du groupe TAG de financer un moteur Porsche aux spécifications techniques imposées par John Barnard. Le moteur est prêt et monté sur les monoplaces lors des dernières courses de la saison 1983 afin de finaliser sa mise au point. Le moteur TAG-Porsche surclasse tous les autres en 1984 et permet à Niki Lauda de remporter le championnat du monde pilote. L'écurie Mc Laren enlève en même temps son second titre de champion du monde constructeur. En 1985, l'équipe gagne à nouveau les deux titres, mais cette fois c'est Alain Prost qui est sacré champion du monde pilote.

Photo 1 : Mc Laren MP4/1 - GP d'Angleterre (1981) - Photo 2 : Mc Laren MP4/2 - GP de Monaco (1984)
Photo 3 : Mc Laren MP4/3 - GP des Etats-Unis (1987) - Photo 4 : Mc Laren MP4/5 - GP du Mexique (1989)



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La saison 1986 est dominée par l'écurie Williams équipé d'un bloc propulseur Honda, mais Alain Prost profite de la rivalité entre les deux pilotes Williams pour conserver son titre de champion. L'année 1987 voit sans surprise une nouvelle domination des Williams, mais les luttes intestines y régnant en permanence convainquent le motoriste Honda de répondre aux solicitations de Ron Dennis et de rejoindre Mc Laren en 1988. Le jeune prodige brésilien Ayrton Senna rejoint la même année Alain Prost pour former au sein de chez Mc Laren une "Dream Team". Mais les relations entre les deux pilotes se dégradent rapidement. L'écurie Mc Laren domine outrageusement et Ayrton Senna gagne le championnat pilote. En 1989, les tensions sont si vives qu'Alain Prost décide à la mi-saison de signer chez Ferrari pour la saison 1990. Le titre pilote 1989 se joue lors du dernier GP au Japon, mais au 47ième de 53 tours les deux hommes s'accrochent. Ayrton Senna repartira mais sera disqualifié et le titre échouera à Alain Prost. Le duo Prost/Senna permet à l'écurie de remporter les titres constructeurs 1988 et 1989.

Seconde partie - L'étude comparative

Pour cette étude comparative, trois modèles de marque Minichamps, Solido et Fabbri vont être étudiés. Les trois miniatures représentent la Mc Laren MP4/2C de 1986. Il s'agit de la monoplace d'Alain Prost pour les modèles Solido et Fabbri et de celle de Keke Rosberg dans sa version du GP du Portugal 1986 pour la Minichamps. La Mc laren de Rosberg au GP du Portugal est d'une couleur jaune-orangé. Marlboro souhaitait ainsi promouvoir la version "light" de ses cigarettes. Mais les couleurs très peu télégéniques sont abandonnées dès le GP suivant au Mexique.



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Au premier abord :

Les trois voitures sont très semblables et représentent correctement la Mc Laren MP4/2C. Le modèle de chez Fabbri est d'allure plus grossière que ceux des deux autres fabricants. L'aileron arrière d'une taille excéssive a été traité trop légèrement pour être satisfaisant. Les roues avant sont reliés par un axe transversal qui gâche l'esthétique des triangles de suspensions. Une garde au sol plus basse aurait été la bienvenue.

La monoplace Solido souffre quant à elle d'un manque de "volume" au niveau des pontons latéraux et du capot moteur, ce qui lui donne un aspect légèrement écrasé. Les gravures sont un peu trop profondes et l'ajustement de certaines pièces rapportées est trop approximatif.



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Chez Minichamps, le seul à proposer avec le pilote, le modèle est de qualité et ne soulève qu'une seule critique : l'absence de gravure marquant la séparation entre les pontons et le capot moteur.

 
Fabbri
Minichamps
Solido
 

Dans le détail :

Loi anti-tabac oblige, le sponsor Marlboro est absent des monoplaces. Minichamps a malgré cela placé le logo triangulaire sur son modèle, ce qui facilite la conversion tabac pour les collectionneurs qui le désirent. Le modèle Fabbri est vierge de toute allusion à ce sponsor, alors que Solido a décliné une version du GP de Grande-Bretagne en apposant simplement le nom de l'écurie sur la monoplace.

Le reste de la décoration est complète chez les trois miniaturistes. Si solido et RBA ont eu recours à la tampographie, Minichamps a malheureusement utilisé des décals qui ont comme gros défaut de s'abimer et de devenir cassant en vieillissant, comme on peut le constater sur l'aileron arrière de la monoplace de Rosberg.



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La taille de la police de caractère du sponsor Shell du capot moteur est uniquement bien traité par Minichamps, la concurrence ayant eu tendance à la surdimensionner. L'aileron arrière est très bien détaillé par Solido qui a poussé le détail à séparer chaque lames, alors que les deux autres fabricant se sont contentés d'un seul ensemble dont les lames sont simulés par des différences d'épaisseur du plastique.

Le dernier bémol concerne la ceinture de sécurité du modèle Solido qui au lieu d'être plaquée au siège forme une courbe qui l'en éloigne. Par contre, le volant et le tableau de bord sont soignés et détaillés.

 
Fabbri
Minichamps
Solido
 

Parlons argent :

Le prix moyen des modèles Solido et Fabbri sont très similaires, entre 10 et 15 euros, ce qui fait qu'à qualité supérieure, la miniature de chez solido est la plus attractive des deux. Il faut toutefois noter que la voiture de chez Fabbri a vu sa côte énormément diminuer depuis la sortie du modèle de chez Solido. Il est même surprenant que sa côte reste au même niveau que la Solido.



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La miniature fabriquée par le géant allemand Minichamps est plus chère. Comptez en moyenne 35 euros pour la version du GP du Portugal. Pour la monoplace d'Alain Prost, qui est plus rare et plus recherchée que le modèle Solido, il vous faudra débourser plus de 50 euros. Un tel prix fait d'autant plus regretter la non utilisation des techniques de tampographie pour la décoration.

 
Fabbri
Minichamps
Solido
 

En résumé :

Les miniatures Minichamps et Solido sont en ce qui concerne le rapport qualité/prix d'un niveau équivalent. Mais malgré cette équivalence de façade, il ne faut pas se tromper, le modèle Minichamps avec un prix certes plus élevé a également plus de chance de voir sa valeur marchande progresser auprès des collectionneurs dû à la notoriété du fabricant.



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Le modèle Solido est idéal pour les petits budgets ou pour débuter une collection. Excepté sans doute auprès des collectionneurs de la série presse dont il est issu, le modèle des Editions Fabbri est quelque-peu tombé en désuétude depuis la sortie de la miniature Solido.

Résultat :

 
Fabbri   9,5 /15
Minichamps   12,5 /15
Solido   13 /15

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